
Encore une fois, j’ai lu ce livre pour le boulot. Comme je m’occupe du fonds ado, je me suis dit qu’il était temps de m’attaquer à ce roman, salué par la critique et récompensé par le prix Vendredi en 2017. Si comme moi vous ne savez pas à quoi vous attendre avec ce roman, lisez la suite. Je vais m’employer à vous éclairer (mais pas trop quand même !).
Le soir de la fête du lycée, Titania, mère de Nine, “kidnappe” sa fille et l’emmène dans une cabane dans les bois. Nine sent bien que quelque chose de différent va se passer. Pourquoi tant de précipitation ? Pourquoi ne pas la laisser se rendre à la fête tant attendue du lycée ? Et en plus, sans raison apparente ? Pourquoi aller se terrer dans cette cabane au bord du lac, où son téléphone ne capte même pas ?
C’est ce que Titania, sa mère, va mettre toute une nuit à lui expliquer. Et pour cette explication, il va falloir remonter jusque dans les années 70, lorsque Titania avait 4 ans.
Ce que Titania va raconter à Nine, c’est son histoire à elle, autrice reconnue de romans policier, de sa mère et de ses frères jumeaux. C’est leur histoire de famille. Et il faut bien le dire, elle est plus que singulière. Nine va découvrir, stupéfaite, que sa mère lui cache la vérité sur son enfance. Que non, sa grand-mère n’est pas morte. Qu’elle a deux oncles. Et que Titania ne s’appelle en fait pas Titania.
Pourquoi, tout d’un coup, cette mère cachotière peut raconter à sa fille l’histoire de sa vie ? Quel est l’événement qui l’a décidée à briser le secret ?
C’est à toutes ces questions qu’Anne-Laure Bondoux va répondre du bout de sa plume. Ces questions qui en amènent d’autres : que peut-on dire à ses enfants, et quand ?
Sous les mots de Titania et Nine va se dessiner toute la problématique des relations mère-fille. L’écriture fluide et sans accroche de l’autrice font de ce livre un page-turner : on veut savoir. Connaître la vérité.
Histoire bouleversante et attachante, ponctuée d’aller-retour entre le passé et le présent, la vérité sera livrée à la fin de cette étrange nuit. Et alors, l’aube sera grandiose.
Ah oui, pour l’anecdote, le livre est illustré par Coline Peyrony, ce qui accentue la problématique des relations mère-fille. Et oui, ce n’est autre que la fille d’Anne-Laure Bondoux !
L’aube sera grandiose, Anne-Laure Bondoux, Gallimard Jeunesse, 2017.
Pour vous le procurer, c’est par-là.
Pour le feuilleter, on hésite pas !
Merci pour ce joli billet !
C’est une belle découverte littéraire que j’ai faite il y a quelque temps maintenant sur les étagères de ma librairie favorite. Dans mes souvenirs, j’ai apprécié ce livre, principalement pour l’intrigue qui se déroule dans deux cadres temporels et pour l’ambiance solennel mais quelque peu magique des scènes décrites.
Belle journée !
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